OSCARS 2006 : LE PALMARÉS

MEILLEUR FILM
Collision de Paul Haggis et Cathy Schulman (Oscar remis par Jack Nicholson)

MEILLEUR ACTEUR
Philip Seymour Hoffman - Truman Capote (Oscar remis par Hilary Swank)

MEILLEURE ACTRICE
Reese Witherspoon - Walk The Line (Oscar remis par Jamie Foxx)

MEILLEUR ACTEUR SECOND RÔLE
George Clooney - Syriana (Oscar remis par Nicole Kidman)

MEILLEURE ACTRICE SECOND RÔLE
Rachel Weisz - The Constant Gardener (Oscar remis par Morgan Freeman)

MEILLEUR FILM D’ANIMATION
Wallace Et Gromit : Le Mystere Du Lapin Garou de Nick Park et Steve Box (Oscar remis par Reese Witherspoon)

MEILLEUR RÉALISATEUR
Ang Lee pour Le Secret De Brokeback Mountain (Oscar remis par Tom Hanks)

MEILLEUR SCÉNARIO D’ADAPTATION
Larry Mcmurtry et Diana Ossana - Le Secret De Brokeback Mountain (Oscar remis par Dustin Hoffman)

MEILLEUR SCÉNARIO ORIGINAL
Bobby Moresco et Paul Haggis - Collision

MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE
Luc Jacquet et Yves Darondeau - La Marche De L'Empereur (Oscar remis par Charlize Theron)

MEILLEUR FILM ÉTRANGER
Tsotsi de Gavin Hood (Afrique du sud) (Oscar remis par Will Smith)

MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE
Gustavo Santaolalla pour Le Secret De Brokeback Mountain (Oscar remis par Salma Hayek)

MEILLEURE CHANSON ORIGINALE
"It's Hard Out Here for a Pimp" - Hustle And Flow (Oscar remis par Queen Latifah)

MEILLEURE DIRECTION ARTISTIQUE
John Myhre et Gretchen Rau - Mémoires D'Une Geisha (Oscar remis par Sandra Bullock et Keanu Reeves)

MEILLEURE PHOTOGRAPHIE
Dion Beebe - Mémoires D'Une Geisha (Oscar remis par John Travolta)

MEILLEURS COSTUMES
Colleen Atwood - Mémoires D'Une Geisha

MEILLEUR MONTAGE
Hughes Winborne - Collision

MEILLEUR MAQUILLAGE
Howard Berger et Tami Lane
Le Monde De Narnia - Chapitre 1 : Le Lion, La Sorcière Blanche Et L'Armoire Magique
(Oscar remis par Will Ferrell et Steve Carr)

MEILLEUR MONTAGE SON
Mike Hopkins et Ethan Van Der Ryn - King Kong (Oscar remis par Jennifer Garner)

MEILLEUR SON
Christopher Boyes, Michael Semanick, Michael Hedges et Hammond Peek - King Kong (Oscar remis par Eric Bana)

MEILLEURS EFFETS VISUELS
Joe Letteri, Brian Van't Hul, Christian Rivers et Richard Taylor - King Kong (Oscar remis par Ben Stiller)

MEILLEUR COURT-MÉTRAGE DOCUMENTAIRE
A Note Of Triumph: The Golden Age Of Norman Corwin (Oscar remis par Charlize Theron)

MEILLEUR COURT-MÉTRAGE D’ANIMATION
Corinne Marrinan et Eric Simonson - The Moon And The Son: An Imagined Conversation (Oscar remis par Chicken Little et sa fiancée la canne)

MEILLEUR COURT-MÉTRAGE
Martin McDonagh - Six Shooter (Oscar remis par Owen Wilson et Luke Wilson)

OSCAR D’HONNEUR décerné par Lily Tomlin et Meryl Streep à Robert Altman (81 ans)

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Voici une section dans laquelle je vais poster quelques vidéos de mon cru...

Titre original : Pirates of the Caribean : dead's man chest
Réalisé par Gore Verbinski   Scénario de Ted Elliott et Terry Rossio
Produit par Jerry Bruckheimer
Recommandation : -
Avec : Johny Depp, Orlando Bloom, Keira Knightley, Stellan Skarsgard, Bill Nighy...

Synopsis :
Jack Sparrow est frappé par une malédiction lancée par Davy Jones lui sommant de rembourser sa dette, Jack Sparrow ayant donné son âme à Jones en échange du commandement du mythique "Black pearl".
Will Turner est quand à lui sommé de rapporter la clé du coffre de Davy Jones aux autorités pour lui éviter la potence ainsi qu'à sa bien aimée Elizabeth.

Ma critique :

Pirates des Caraïbes n'était pas destiné à devenir une trilogie, aussi certains aspects du deuxième opus font ressortir cette faiblesse scénaristique...
Tous les personnages du premier opus à l'exception prés de Geoffrey Rush ( qui jouait le capitaine barbossa dans le premier épisode ) reprennent le large et les aventures qui vont avec. Les personnages évoluent, Elizabeth devient intrépide et ne recule plus devant le danger, Will Turner se métamorphose en héros brave qui ne recule pas devant la mort, seul Jack Sparrow ne prend pas de ride, égal à lui même, vil et roublard pirate, Johny Depp n'innove pas dans son brillant jeu qui a fait le succès du premier épisode, on reprend et on étale une deuxieme fois sans soucis de nouveauté. Cela dit l'acteur conserve le charme unique et jouissif d'un Jack Sparrow qui a su séduire la planète de par ses mimiques et attitudes inégalables.

Rien de trés surprenant au départ de ce Pirates des Caraïbes, deuxième du nom, si ce n'est le nouveau "super méchant" (pardonnez l'expression) de la saga, Davy Jones ( Bill Nighy ) et l'apparition de Bill Turner jouant un rôle clé pour le déroulement du film.
Au niveau du scénario, on ne peut que regretter l'énnergie du premier volet dans son déroulement, et l'efficacité d'un scénario accrocheur. Rien de cela dans le secret du coffre maudit, qui nous sert une histoire mi-cuite, dans laquelle trop d'évènements s'enchainent sans efficience. Difficile d'être exhaustif dans l'explication du scénario tant les allées et venues s'enchainent, d'autant plus que le film s'étale en longeur sur prés de 2 heures et 25 minutes.

Cependant il est impossible de ne pas mentionner la "claque" visuelle que nous livre ce film, tant par ses décors époustouflants que par ses effets visuels ou encore par les costumes. Rien n'est laissé au hasard, pas même les petits rédidus de tabac froid sur la table ou le petit tonneau souillé par le temps.
Difficile donc de rester insensible à une esthétique particulièrement léchée, parfois peut être trop devant ce pirates des Caraïbes, tant le soucis de détail de chaque scène est poussé à son paroxysme.
Côté musique Hans Zimmer reprend les rennes de la saga et prend le relais de Klaus Badelt, compositeur des musiques du premier volet. Les thèmes principaux sont repris à l'identique, et accompagnés de nouvelles musiques peu originales mais des bonne facture.

Ce Pirates des Caraïbes déçoit donc par le plat de son scénario qui ne clos rien en fin de film, on reste sur notre faim sans aucune réponse. Même la culbutte finale annonçant la couleur du troisième opus (at the world's end) ne surprend pas.
Souffrant de son absence de dénouement, ce film se rattrape sur le spectacle et la prouesse technique utilisée dans la réalisation. On attend le dernier acte avec un soupçon d'impatience, mais avec beaucoup d'apréhension, aussi.

Match Point, un film de Woody Allen

Acteurs :
Chris Wilton : Jonathan Rhys-Meyers
Nola Rice : Scarlett Johansson
Chloe Hewett Wilton : Emily Mortimer
Tom Hewett : Matthew Goode

  Amour, amitié et drames dans la bonne société anglaise. Chris Wilton, trentenaire, tennisman pro à la retraite, désire s'installer à Londres. Reconverti en professeur de tennis, il rencontre sur les courts Tom Hewett, jeune Anglais issue de la haute société, et sympathise avec lui. Très vite, Chris fait la connaissance de sa famille, qui l'apprécie, en particulier la soeur de Tom, et il rencontre notamment lors d'une réception Nola Rice, actrice américaine émotive qui tente de percer, et qui est assurément du goût de notre protagoniste.

    "Did anyone ever tell you you play a very aggressive game ?"

    Cependant, celle-ci se révèle la petite amie de Tom, et notre tennisman se laissera donc séduire par la petite soeur de Tom, qui le fera très vite évoluer en société. L'histoire est donc lancée, avec des problème de coeur pour notre Chris qui n'arrive pas à gérer sa vie sentimentale, et à choisir entre amour et passion.

    Dans ce film, Woody Allen nous dresse le portrait d'un jeune homme évoluant dans la bourgeoisie anglaise, avec tous les contacts sociaux, amoureux, amicaux et professionnels que cela implique. Les dialogues sont le point fort de ce film, de même que les plans de Londres, et le scénario tortueux, le tout nappé d'un accent très British qui renforce le pittoresque des scènes: l'ambiance du film se tisse naturellement autour du spectateur. Le naturel, voilà ce qui caractérise Match Point, ce qui arrive aux personnages pourrait nous arriver, toutes les situations sont plausibles, y compris la fin tragique, amenée de main de maître par le réalisateur.

    "The man who said I'd rather be lucky than good, was deeply into life"

    Le film est basé sur la notion de la chance, tout est question de hasard. Ce concept, énoncé au premier plan du film (un échange de balle sur un court de tennis), se révèlera crucial vers la fin du film. "Match Point", "Le point du match", en référence bien sûr à la victoire au tennis, prend tout son sens à la fin du film, et malgré ses 2h04 de long, on ne s'ennuie pas une seconde.

    Match Point, c'est une histoire, c'est une ambiance, c'est compliqué quand on se met à la place du héros, c'est culte ! Bref à voir et à revoir, et de mettre d'urgence dans votre dvdthèque.